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18 novembre, 2012

Magical Starsign (DS), un RPG sucré


Critique réalisée par Buninou, spécialiste dans les RPG, MMO, jeux sur consoles portables et PC essentiellement.

!Attention, ce RPG est fortement déconseillé aux personnes au régime!
Mais j'y reviendrais plus tard...


INTRODUCTION
Magical Starsign est un RPG "old-school" mignon et très coloré qui vous emmène dans le système solaire Baklava (ayé, on commence avec la bouffe), au sein d'une école de magie où l'on fait la connaissance du professeur Madeleine (encore un nom qui se mange mais c'est que le début) et de ses jeunes apprentis.
Un jour, votre prof' vous apprends qu'elle part en mission mais disparaît... c'est là que commence la vôtre: partir à sa recherche envers et contre tout !

LES PERSONNAGES
Les principaux:
Alors, dès le début du jeu, on vous propose de choisir entre la magie de l'ombre ou de la lumière, puis d'incarner soit un personnage masculin soit un personnage féminin.
Cela n'influe pas sur la difficulté du jeu, seulement sur certains passages-clé. Mais ils se valent l'un comme l'autre alors faites-vous plaisir.
Notez quand même que ce choix vous apporte aussi une rejouabilité non-négligeable: si vous avez joué lumière la première fois, pourquoi ne pas recommencer une partie avec l'ombre ?

Les secondaires:
Lassi, une mignonne petite lapine un peu tête en l'air et timide qui utilise l'élément vent.
Mokka, un robot récupéré par Biscotte, le directeur de l'école de magie de nos héros et qui utilise l'élément terre. Un bel exemple que même les machines ont du cœur.
Chai, une sympathique salamandre utilisant la magie du bois.
Pico, une vraie tête-brûlé, c'est le cas de le dire puisqu'il manie la magie du feu. Il aurait des sentiments pour une de nos protagonistes, mais ça je vous le laisse découvrir.
Sorbet, une magicienne au caractère bien trempé usant de la magie de l'eau (oué c'est promis j’arrête avec les jeux de mot).


LA SPÉCIFICITÉ DU JEU
Comme vous avez pu le constater dans le paragraphe précédent...outre le fait que les personnages ont tous des noms comestibles... ces derniers maîtrisent chacun un élément différent.
Ces éléments correspondent également aux planètes gravitant dans le système Baklava, qui lui-même est divisé en 5 zones correspondant elles aussi chacune à un élément précis.


Il y a Erd (terre), Cassia (eau), Pufoon (vent), Gren (bois) et Razen (feu).
Il n'existe pas de planète pour l'ombre et la lumière à proprement parlé puisque ces deux éléments dépendent simplement du cycle jour/nuit (jour=lumière, nuit=ombre).
Les éléments ont bien sûr des influences les uns sur les autres.

 

Et là est toute la subtilité du jeu lors des combats, qui selon la disposition des planètes et de l'influence des éléments peut vraiment influencer la jouabilité et l'issu d'un combat.
Par exemple: Si vous avez choisi la magie de la lumière au début, vos attaques seront bien plus puissantes le jour et d'autant plus contre les ennemis d'élément ombre.
Pour les autres personnages, ils dépendent de la position de la planète de leur élément dans le système Baklava. Si Pufoon, la planète du vent se situe dans la zone "spatiale" sous l'influence du vent, Lassi verra ses pouvoirs magiques décuplés.
Il existe un sort vous permettant de jouer sur la rotation des planètes et faire ainsi tourner le combat en votre faveur.

LES GRAPHISMES
Bien qu'il s'agisse d'un RPG "old-school", les décors ainsi que les personnages sont soignés et détaillés, les couleurs dépotent, l'univers de jeu est aussi sucré et gourmand que les noms des villes, des persos et des objets qui le composent.
Le double-écran de la DS est utilisé à la perfection et en particulier dans les combats où les sorts n'en paraissent que plus impressionnants, tout comme certain boss...


J'émettrais toutefois un bémol sur les cinématiques 3D que je ne trouve pas à la hauteur du reste, elles font un peu négligées et pauvres... j'aurais carrément préféré des passages d'animation qui auraient 100x plus collées à l'univers coloré et un brin naïf du jeu.


CONCLUSION
Magical Starsign restera pour moi dans la lignée des meilleurs RPGs auxquels j'ai pu jouer, de part son esprit sympathique, bourré d'humour (Les noms alimentaires des villes et des protagonistes m'ont souvent valu de bonnes tranches de rigolade), d'une maniabilité appréciable puisqu'il est entièrement jouable au stylet, à la durée de vie tout à fait raisonnable (une trentaine d'heure pour la trame principale) et surtout relativement "facile" à jouer (je dis pas qu'il y pas eu quelques prises de tête, mais pas de quoi vous écœurer du jeu).
Je vous le recommande donc.


Post-Scriptum :
Il existe d'autres points que je n'ai pu aborder ici, ce jeu est plein de surprises, notamment je n'ai pas parlé de la possibilité de se connecter avec un ami pour faire des échanges d’œufs puisque je n'ai pas eu l'occasion de tester cette fonctionnalité, ni de la présence d'un fameux donjon particulièrement difficile...

03 novembre, 2012

Une belle et rebelle chevelure, ou quand Pixar s'en mêle !

Avant toute chose, ce sujet ne contient aucun spoiler, donc pas de panique !


Brave, ou Rebelle en français, était la sortie tout public de cet été, le dernier né de chez Disney Pixar !


Ce qui m'a fortement marquée, comme beaucoup de personne qui ont pu toucher à la 3D, c'était : SA TIGNASSE !

Sans rire, est-ce que vous aviez déjà vu des cheveux aussi bien fichus, qui bougent autant et qui collent à l'ambiance d'un tel film ?
J'en avais les larmes aux yeux ; w;
(ça c'était pour mon avis perso, à chaud en sortant du ciné)


Enfin bref, plus sérieusement, et sans spoiler, pour ceux qui devraient avoir honte de ne pas l'avoir encore vu, le scénario n'est pas fantastique, mais pour moi il se suffit largement.
Disons que ça reste classique, une histoire mignonne ancrée dans l'univers de Disney, où il est question de relation mère & fille.
Le personnage de Merida n'est d'ailleurs pas sans nous rappeler une autre princesse rousse aux yeux bleus et sûre de ce qu'elle veut.
Ce qui a été fait autour de l'histoire est par contre très intéressant, en définitive on ne s'ennuie absolument pas.
A noter qu'il s'agit du premier "conte de fée" made in Pixar ;D 
On a donc une superbe palette de personnages, certes stéréotypés pour la plupart, délicieusement décalés qui sont à se tordre de rire dans certaines scènes.
Donc je ne donnerai pas plus de détails, mais par exemple, la séquence de la poursuite des oursons dans le château est vraiment terrible !

 

Pour en revenir à la chevelure de Merida, il faut avouer que niveau technique, Pixar fait des étincelles à chaque nouvelle réalisation.
Je ne crois pas que ce soit utile de s'étaler plus que ça sur la beauté des décors, les ambiances et lumières, ça risque d'être redondant à force de répéter des phrases remplies de "superbe", "splendide", "à couper le souffle", ou encore "à vous faire pleurer tellement ça pique les yeux tellement c'est beau", enfin voilà, c'est pas utile XD
En conclusion, c'est du bel ouvrage sur un fond d’Écosse brumeuse mais chaleureuse, avec une musique signée Patrick Doyle.

 

J'ajouterai tout de même un petit aparté sur le court métrage diffusé juste avant le film : La Luna, par Enrico Casarosa.
Sur ce coup, ils ont joué à fond la carte de la poésie.
Sans mauvais jeu de mot, ce court métrage était bien moins terre à terre que les précédents.
Le concept sort du lot et est très surprenant (tout comme le son qu'émettent les étoiles d'ailleurs).
On laisse l'histoire suivre son cours, on ne sait absolument pas où tout cela nous mène, mais ça ne pose aucun souci puisqu'on se laisse volontiers porté par le courant.
C'est naïf et mignon, mais ça fait sacrément rêver.
Même si la fin est sans surprise, c'est le court métrage entier qui reste une vraie surprise.