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03 novembre, 2012

Une belle et rebelle chevelure, ou quand Pixar s'en mêle !

Avant toute chose, ce sujet ne contient aucun spoiler, donc pas de panique !


Brave, ou Rebelle en français, était la sortie tout public de cet été, le dernier né de chez Disney Pixar !


Ce qui m'a fortement marquée, comme beaucoup de personne qui ont pu toucher à la 3D, c'était : SA TIGNASSE !

Sans rire, est-ce que vous aviez déjà vu des cheveux aussi bien fichus, qui bougent autant et qui collent à l'ambiance d'un tel film ?
J'en avais les larmes aux yeux ; w;
(ça c'était pour mon avis perso, à chaud en sortant du ciné)


Enfin bref, plus sérieusement, et sans spoiler, pour ceux qui devraient avoir honte de ne pas l'avoir encore vu, le scénario n'est pas fantastique, mais pour moi il se suffit largement.
Disons que ça reste classique, une histoire mignonne ancrée dans l'univers de Disney, où il est question de relation mère & fille.
Le personnage de Merida n'est d'ailleurs pas sans nous rappeler une autre princesse rousse aux yeux bleus et sûre de ce qu'elle veut.
Ce qui a été fait autour de l'histoire est par contre très intéressant, en définitive on ne s'ennuie absolument pas.
A noter qu'il s'agit du premier "conte de fée" made in Pixar ;D 
On a donc une superbe palette de personnages, certes stéréotypés pour la plupart, délicieusement décalés qui sont à se tordre de rire dans certaines scènes.
Donc je ne donnerai pas plus de détails, mais par exemple, la séquence de la poursuite des oursons dans le château est vraiment terrible !

 

Pour en revenir à la chevelure de Merida, il faut avouer que niveau technique, Pixar fait des étincelles à chaque nouvelle réalisation.
Je ne crois pas que ce soit utile de s'étaler plus que ça sur la beauté des décors, les ambiances et lumières, ça risque d'être redondant à force de répéter des phrases remplies de "superbe", "splendide", "à couper le souffle", ou encore "à vous faire pleurer tellement ça pique les yeux tellement c'est beau", enfin voilà, c'est pas utile XD
En conclusion, c'est du bel ouvrage sur un fond d’Écosse brumeuse mais chaleureuse, avec une musique signée Patrick Doyle.

 

J'ajouterai tout de même un petit aparté sur le court métrage diffusé juste avant le film : La Luna, par Enrico Casarosa.
Sur ce coup, ils ont joué à fond la carte de la poésie.
Sans mauvais jeu de mot, ce court métrage était bien moins terre à terre que les précédents.
Le concept sort du lot et est très surprenant (tout comme le son qu'émettent les étoiles d'ailleurs).
On laisse l'histoire suivre son cours, on ne sait absolument pas où tout cela nous mène, mais ça ne pose aucun souci puisqu'on se laisse volontiers porté par le courant.
C'est naïf et mignon, mais ça fait sacrément rêver.
Même si la fin est sans surprise, c'est le court métrage entier qui reste une vraie surprise.

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