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17 décembre, 2012

Bilbo le Hobbit : une séance inattendue

Avant toute chose, ce sujet ne contient aucun spoiler, donc pas de panique !

C'est en ayant en musique de fond les soundtracks de The Hobbit : An Unexpected Journey que j'écris ceci aujourd'hui (et hier et le jour encore avant)...
Eh oui, comme j'ai déjà pu le citer dans l'un de mes précédents articles sur Sherlock Holmes et ses adaptations, le premier film de la trilogie sur Bilbo le Hobbit, avec ce cher Martin Freeman en premier rôle était très très très très très attendu !


- Ce qu'on peut en dire :
Les avis à propos du film restent assez mitigés.
Certains vont trouver cette adaptation très réussie, d'autres diront qu'elle est ratée.
Pour ma part, n'ayant pas lu le livre encore (mais je m'y mettrai après avoir terminé le Silmarillon...) eh bien, ça reste un des meilleurs films que j'ai eu l'occasion de voir.
Je n'ai peut-être pas la connaissance d'une puriste, mais les grands lecteurs qui m'ont accompagnée à cette séance semblent être autant emballés que moi.
Et du côté des fans-non-lecteurs de la trilogie cinématographique du Seigneur des Anneaux, la nouvelle route prise par ce dernier long métrage plait à certains, mais en a malheureusement perdus d'autres en chemin.

- Une prouesse technique :
Il faut avouer que niveau technique, on trouvera difficilement quelque chose à redire.
Cette prouesse de la cinquantaine d'images par seconde (donc deux fois plus que la normale), en 3D Relief ou non, donne une fluidité plus réaliste que ce que nos yeux ont la chance de voir chaque jour.
Enfin, surtout au début, parce que même si l'on est d'abord impressionnés par l'effet produit, on finit par s'y habituer, et en définitive cela se termine tout de même par un léger mal de crâne.
(La 3D Relief en est la raison première je suppose, mais on reste loin de la migraine de 3 jours en sortant du dernier Alice au Pays des Merveilles)
Je vous conseille le journal de production (en 10 vidéos) posté au fur et à mesure sur le net par Peter Jackson, ça fait rêver... <3
Disponibles sur la chaîne Youtube du réalisateur ici -> http://www.youtube.com/user/pjacksonwingnutfilms
Mais en voici la première partie :


NB : en parlant de rêve, les décors somptueux de Hobbiton, situés en Nouvelle Zélande, sont ouverts aux visites !

- L'histoire : c'est là que ça se complique.
Le rythme instauré est agréable, dans le sens où il n'y a pas eu de longueurs notables/lourdes, où on pourrait se demander combien de temps cela va encore durer.
-> Contrairement au Retour du Roi par exemple, dans lequel on peut trouver quelques flottements, mais bon ça ne gâche absolument pas le film hein, il faut bien se poser 5 minutes quand on est un Hobbit et qu'on parcourt toute cette route principalement à pied, tout ça pour jeter un bijou dans de la lave en fusion.
Malgré tout, Bilbo le Hobbit reste un récit tout public, et il faut bien une dose de trucs tout gentils/mignons.
Ce qui m'amène à présent à parler des personnages.


- Petit aparté sur les nains :
La description de l'histoire d'Erebor et du peuple nain par le vieux Bilbo est une excellente réalisation et une parfaite introduction à cette grande aventure.

J'ai d'ailleurs eu du mal à retenir ma petite larme lorsqu'on se retrouve embarqué dans une visite vertigineuse de leurs mines...
Rien de plus efficace pour expliquer le pourquoi de l'entreprise du surprenant voyage d'un hobbit, un peu perdu, accompagnant un grand magicien et une compagnie de nains.
Mais il faut avouer que ces nains sont un peu trop jolis : Thorin, le prince déchu, qui pue la classe quand même (un peu comme un Aragorn qui aurait rapetissé), et surtout de Kili, qui est en quelque sorte le Legolas du film, un nain beau gosse qui lance des flèches, en résumé...
Autre souci, certains discours sont un peu niais à mon goût, comme quelques répliques (de Gandalf ou même Thorin par exemple), mais bon comme dit plus haut, c'est censé rester tout public, donc un peu de bon sentiment dans ce monde de golems ne fait de mal à personne à priori.
Certains diront tout de même que ça manque de gente féminine, mais suivre cette mauvaise troupe pendant près de 3h ça me convenait parfaitement bien =D

 
- Une brochette d'acteurs bien ficelée :
Pour en revenir aux différents personnages et donc aux acteurs, évidemment que mon avis est tout à fait prévisible voire pas du tout objectif à certains niveaux...
Bien sûr Martin Freeman fait un excellent Bilbo Baggins of bag ends, c'est un très très bon acteur et Peter Jackson a bien fait de patienter pour un tel résultat.
Globalement le casting fonctionne, pas la peine de répéter que Ian McKellen ou Hugo Weaving sont fabuleux, mais j'ajouterai une mention spéciale pour Sylvester McCoy (aka Radagast le Brun) accompagné de ses amos les animis amis les animaux.
Andy Serkis, en plus du fait qu'il ait pris part à la réalisation de cette petite merveille, brille de nouveau à travers le rôle de Gollum qui était, je cite l'assistance présente dans la salle de cinéma, "aaaaw trop mignon".
Non Gollum n'est PAS mignon normalement... mais il faudra tout de même avouer que le Chat Potté peut retourner chez le cordonnier...

Aparté spécial pour les fans de Benedict Cumberbatch (aka Smaug) on entend pas vraiment sa voix hein, mais ne soyez pas déçu, on en saura plus (et on en entendra plus) avec le deuxième volet ;D


- En conclusion :
Malgré une durée de visionnage de presque 3h, il est difficile de s'ennuyer.
C'est une réalisation dans laquelle tout le monde pourra trouver son compte, petit ou grand, fan ou ignorant (non il n'y a pas besoin de voir la trilogie complète du Seigneur des Anneaux avant d'aller voir The Hobbit, contrairement à ce que certains croient et me demandent ^^').

Je vous laisse avec cette bande annonce, si vous n'avez pas eu l'occasion de la voir, dans laquelle Gandalf présente chacun des nains de la compagnie, et je vous mets au défi de vous en rappeler aussi bien...


Et allez, un petit bonus parce que ce spot est... enfin vous verrez bien :

18 novembre, 2012

Magical Starsign (DS), un RPG sucré


Critique réalisée par Buninou, spécialiste dans les RPG, MMO, jeux sur consoles portables et PC essentiellement.

!Attention, ce RPG est fortement déconseillé aux personnes au régime!
Mais j'y reviendrais plus tard...


INTRODUCTION
Magical Starsign est un RPG "old-school" mignon et très coloré qui vous emmène dans le système solaire Baklava (ayé, on commence avec la bouffe), au sein d'une école de magie où l'on fait la connaissance du professeur Madeleine (encore un nom qui se mange mais c'est que le début) et de ses jeunes apprentis.
Un jour, votre prof' vous apprends qu'elle part en mission mais disparaît... c'est là que commence la vôtre: partir à sa recherche envers et contre tout !

LES PERSONNAGES
Les principaux:
Alors, dès le début du jeu, on vous propose de choisir entre la magie de l'ombre ou de la lumière, puis d'incarner soit un personnage masculin soit un personnage féminin.
Cela n'influe pas sur la difficulté du jeu, seulement sur certains passages-clé. Mais ils se valent l'un comme l'autre alors faites-vous plaisir.
Notez quand même que ce choix vous apporte aussi une rejouabilité non-négligeable: si vous avez joué lumière la première fois, pourquoi ne pas recommencer une partie avec l'ombre ?

Les secondaires:
Lassi, une mignonne petite lapine un peu tête en l'air et timide qui utilise l'élément vent.
Mokka, un robot récupéré par Biscotte, le directeur de l'école de magie de nos héros et qui utilise l'élément terre. Un bel exemple que même les machines ont du cœur.
Chai, une sympathique salamandre utilisant la magie du bois.
Pico, une vraie tête-brûlé, c'est le cas de le dire puisqu'il manie la magie du feu. Il aurait des sentiments pour une de nos protagonistes, mais ça je vous le laisse découvrir.
Sorbet, une magicienne au caractère bien trempé usant de la magie de l'eau (oué c'est promis j’arrête avec les jeux de mot).


LA SPÉCIFICITÉ DU JEU
Comme vous avez pu le constater dans le paragraphe précédent...outre le fait que les personnages ont tous des noms comestibles... ces derniers maîtrisent chacun un élément différent.
Ces éléments correspondent également aux planètes gravitant dans le système Baklava, qui lui-même est divisé en 5 zones correspondant elles aussi chacune à un élément précis.


Il y a Erd (terre), Cassia (eau), Pufoon (vent), Gren (bois) et Razen (feu).
Il n'existe pas de planète pour l'ombre et la lumière à proprement parlé puisque ces deux éléments dépendent simplement du cycle jour/nuit (jour=lumière, nuit=ombre).
Les éléments ont bien sûr des influences les uns sur les autres.

 

Et là est toute la subtilité du jeu lors des combats, qui selon la disposition des planètes et de l'influence des éléments peut vraiment influencer la jouabilité et l'issu d'un combat.
Par exemple: Si vous avez choisi la magie de la lumière au début, vos attaques seront bien plus puissantes le jour et d'autant plus contre les ennemis d'élément ombre.
Pour les autres personnages, ils dépendent de la position de la planète de leur élément dans le système Baklava. Si Pufoon, la planète du vent se situe dans la zone "spatiale" sous l'influence du vent, Lassi verra ses pouvoirs magiques décuplés.
Il existe un sort vous permettant de jouer sur la rotation des planètes et faire ainsi tourner le combat en votre faveur.

LES GRAPHISMES
Bien qu'il s'agisse d'un RPG "old-school", les décors ainsi que les personnages sont soignés et détaillés, les couleurs dépotent, l'univers de jeu est aussi sucré et gourmand que les noms des villes, des persos et des objets qui le composent.
Le double-écran de la DS est utilisé à la perfection et en particulier dans les combats où les sorts n'en paraissent que plus impressionnants, tout comme certain boss...


J'émettrais toutefois un bémol sur les cinématiques 3D que je ne trouve pas à la hauteur du reste, elles font un peu négligées et pauvres... j'aurais carrément préféré des passages d'animation qui auraient 100x plus collées à l'univers coloré et un brin naïf du jeu.


CONCLUSION
Magical Starsign restera pour moi dans la lignée des meilleurs RPGs auxquels j'ai pu jouer, de part son esprit sympathique, bourré d'humour (Les noms alimentaires des villes et des protagonistes m'ont souvent valu de bonnes tranches de rigolade), d'une maniabilité appréciable puisqu'il est entièrement jouable au stylet, à la durée de vie tout à fait raisonnable (une trentaine d'heure pour la trame principale) et surtout relativement "facile" à jouer (je dis pas qu'il y pas eu quelques prises de tête, mais pas de quoi vous écœurer du jeu).
Je vous le recommande donc.


Post-Scriptum :
Il existe d'autres points que je n'ai pu aborder ici, ce jeu est plein de surprises, notamment je n'ai pas parlé de la possibilité de se connecter avec un ami pour faire des échanges d’œufs puisque je n'ai pas eu l'occasion de tester cette fonctionnalité, ni de la présence d'un fameux donjon particulièrement difficile...

03 novembre, 2012

Une belle et rebelle chevelure, ou quand Pixar s'en mêle !

Avant toute chose, ce sujet ne contient aucun spoiler, donc pas de panique !


Brave, ou Rebelle en français, était la sortie tout public de cet été, le dernier né de chez Disney Pixar !


Ce qui m'a fortement marquée, comme beaucoup de personne qui ont pu toucher à la 3D, c'était : SA TIGNASSE !

Sans rire, est-ce que vous aviez déjà vu des cheveux aussi bien fichus, qui bougent autant et qui collent à l'ambiance d'un tel film ?
J'en avais les larmes aux yeux ; w;
(ça c'était pour mon avis perso, à chaud en sortant du ciné)


Enfin bref, plus sérieusement, et sans spoiler, pour ceux qui devraient avoir honte de ne pas l'avoir encore vu, le scénario n'est pas fantastique, mais pour moi il se suffit largement.
Disons que ça reste classique, une histoire mignonne ancrée dans l'univers de Disney, où il est question de relation mère & fille.
Le personnage de Merida n'est d'ailleurs pas sans nous rappeler une autre princesse rousse aux yeux bleus et sûre de ce qu'elle veut.
Ce qui a été fait autour de l'histoire est par contre très intéressant, en définitive on ne s'ennuie absolument pas.
A noter qu'il s'agit du premier "conte de fée" made in Pixar ;D 
On a donc une superbe palette de personnages, certes stéréotypés pour la plupart, délicieusement décalés qui sont à se tordre de rire dans certaines scènes.
Donc je ne donnerai pas plus de détails, mais par exemple, la séquence de la poursuite des oursons dans le château est vraiment terrible !

 

Pour en revenir à la chevelure de Merida, il faut avouer que niveau technique, Pixar fait des étincelles à chaque nouvelle réalisation.
Je ne crois pas que ce soit utile de s'étaler plus que ça sur la beauté des décors, les ambiances et lumières, ça risque d'être redondant à force de répéter des phrases remplies de "superbe", "splendide", "à couper le souffle", ou encore "à vous faire pleurer tellement ça pique les yeux tellement c'est beau", enfin voilà, c'est pas utile XD
En conclusion, c'est du bel ouvrage sur un fond d’Écosse brumeuse mais chaleureuse, avec une musique signée Patrick Doyle.

 

J'ajouterai tout de même un petit aparté sur le court métrage diffusé juste avant le film : La Luna, par Enrico Casarosa.
Sur ce coup, ils ont joué à fond la carte de la poésie.
Sans mauvais jeu de mot, ce court métrage était bien moins terre à terre que les précédents.
Le concept sort du lot et est très surprenant (tout comme le son qu'émettent les étoiles d'ailleurs).
On laisse l'histoire suivre son cours, on ne sait absolument pas où tout cela nous mène, mais ça ne pose aucun souci puisqu'on se laisse volontiers porté par le courant.
C'est naïf et mignon, mais ça fait sacrément rêver.
Même si la fin est sans surprise, c'est le court métrage entier qui reste une vraie surprise.

07 septembre, 2012

Nihon Idols & Vocaloids !

Dans les années 90s est apparu un curieux phénomène.
De l'association de plusieurs chanteurs ou chanteuses sachant danser, mais ne jouant visiblement pas d'un instrument, sont nés des groupes musicaux étranges : les boys/girls band.
Nous avons pu observer progressivement l'extinction de cette espèce : les spécimens d'outre atlantique étant alors les TLC, ou encore les Destiny's Child et NSync (arrivés un peu sur le tard), côté British c'était les fameuses Spice Girls, et en France c'était les 2B3, ou encore les L5 (Spice Girls à la française arrivées un peu sur le tard également).
Ils ont aujourd'hui tous disparu.

Tous ? Non.
Une île résiste encore et toujours à cette extinction.
Au Japon, le phénomène persiste, mais à une échelle tout autre, et dont la population est essentiellement composée d'individus féminins.
Ce sont les Idols.
(ce qui correspond plus généralement à des jeunes filles ou garçons, très populaires de par leur physique, et extrêmement présents dans le monde de la chanson, du cinéma, série tv et/ou publicités).

Momoiro Clover Z, groupe d'idols qui était présent à la Japan Expo de cet été et qui interprèteront le générique de la nouvelle version de l'anime Sailor Moon !

On passe un peu pour des petits joueurs à côté du nombre incalculable de ces groupes, souvent constitués d'une bonne douzaine de filles.
Et ce qui fait perdurer ces groupes c'est les générations successives.
En fait, de la naissance du groupe jusqu'à sa disparition, les membres des groupes changent.
Pour raison de santé, de carrière promue, de vie perso, ou d'âge avancé, etc... lorsqu'un ou plusieurs membres quittent le groupe, ils seront remplacés par quelqu'un lors de l'arrivée d'une nouvelle "génération".

Un exemple marquant, c'est Ai Takahashi, dernière leader-star en date des Morning Musume, qui a quitté le groupe en automne dernier, 10 ans après son arrivée dans l'équipe.
Elle faisait partie de la 5ème génération, et aujourd'hui le groupe compte des membres des 6ème, 9ème et 10ème générations.
Sachant que les Morning Musume ont été créées fin des années 90s, ça nous change de la longévité des groupes de chanteuses occidentaux ^^'
A savoir également que quand certaines quittent le groupe, c'est parfois pour recréer un autre groupe avec des anciennes collègues : comme par exemple le groupe W, duo de 2 anciennes filles des Morning Musume, ou encore Dream Morning Musume, qui rassemble également d'anciens membres.

 
Morning Musume - Joshi Kashimashi Monogatari

Pour compliquer un peu tout cela, je pourrais également ajouter le gigantesque groupe AKB48.
C'est le même principe.
Ce groupe-ci est plus récent, il a été créé en 2005, mais en est déjà à sa 14ème génération, et est composé de plusieurs équipes d'une quinzaine de filles chacune (Team A, Team B et Team K).
En plus de cela, il compte également des sous-groupes : SKE48, NMB48, SDN48 et d'autres, composés eux-même de plusieurs équipes... ça en fait du peuple...
Il détient le record du groupe au plus grand nombre de membres, on comprend très vite pourquoi XD

Le groupe a d'ailleurs fait l'objet d'une série animée, toute récente, et portant sur un groupe nommé AKB0048 et leurs doublures.
Les personnages sont doublés et les chansons interprétées par NoName, un groupe rassemblant des membres de AKB48 et des ses sous-groupes.

L'intrigue se déroule dans un futur où le divertissement est interdit sur certaines planètes.
Parce que oui, l'homme a colonisé des tas de planètes...
Les personnages principaux assistent sur Lancastar à un concert du groupe, où se mêlent chansons et combats de méca contre la guérilla anti divertissement, et se promettent alors qu'un jour, elles en deviendront membres et combattront à leur tour au côté de leurs idoles.


Les personnages sont plutôt attachants, elles ont toutes plus ou moins une histoire développée, certes classiques mais ça marche.
Il y a des incohérences bien sûr, mais ça se regarde je dirais ^^
Le truc que je reprocherai à la série par contre, c'est que d'un côté c'est très coloré, kawaii tout ça, mais de l'autre côté, c'est quand même des gamines qui se battent avec des vrais armes, contre de vrais méchants, qui se fichent pas mal de tirer sur des fillettes en jupe écossaise ou de faire des dégâts collatéraux chez les fans et spectateurs.
Mais ça reste quand même kawaii, surtout avec les petites créatures lumineuses et volantes qui les suivent partout > w<

Chieri Sono, un des personnages principaux

On peut dire que cette réalisation surfe un peu sur le phénomène des Vocaloids qui, même s'il ne s'agit pas de groupe d'idols, restent des icônes de la chanson virtuelles, chacune avec ses spécificités et bien haute en couleur.

Aoki Lapis - Think the Future

Pour ceux qui n'auraient pas trainé sur le net depuis très longtemps ou du moins sur Youtube, les Vocaloids ne viennent pas d'un anime ou d'un jeu contrairement à ce que beaucoup pensent.
Pour faire simple, il s'agit d'un logiciel musical dans lequel il nous est possible, entre autres, de faire chanter des voix artificielles (créées à partir de vraies voix, articulant très bien) chacune incarnée par un personnage tel que Hatsune Miku, la plus célèbre, ou encore Aoki Lapis, une des plus récentes.
Si vous recherchez plus d'informations sur ces personnages et l'univers créé autour d'eux, je vous renvoie à la page wiki ;D
-> Mikipedia
Je vous propose également d'aller faire un tour sur le Deviantart de Arizuka, qui est fort gentille et qui a fait de superbes fan arts de ♪ SeeU & Gumi ♬ ou encore de ♫ Aoki Lapis

31 juillet, 2012

Okamiden, une jolie petite parenthèse

Tee-Chew, qui sera une de mes chroniqueuses jeu vidéo, spécialiste DS et XBOX, a testé pour vous Okamiden =D
Le jeu a fait l'objet d'une réédition récemment suite à son succès et à la forte demande de la part des joueurs, car ce jeu était devenu introuvable sur le net sauf à des prix outrageusement... enfin vous voyez ^^'
Voici donc ce qu'elle en a conclue, cela vous décidera peut-être à vous le procurer, ou pas.



____________



Les amoureux du premier jeu, comme moi, y trouveront un certain contentement.
Okamiden reprend donc la "suite" de Okami, nous proposant de jouer avec Chibiterasu, le fils de Amaterasu.
Il possède les mêmes capacités que sa mère à savoir : combat au armes Célestes (miroir, chapelet et épée) ainsi que la maitrîse du Pinceau Céleste.
La différence c'est que Chibiterasu, aussi puissant soit-il, n'est qu'un louveteau, il nous faudra donc tout au long du jeu voyager avec un partenaire : Kuni, le jeune guerrier au départ.
Je vais donc diviser le jeu en morceaux pour mieux vous donner mon avis sur celui-ci.


L'Histoire : (sans les intrigues, qu'est ce que vous croyez)
Pas trop mal. La première question qu'on se pose quand on se retrouve avec Chibi c'est "mais qu'est ce qui a pris à Amaterasu (déesse de l'amour et mère de toute chose sur Terre, selon la légende) de laisser son gosse sur Terre ??"
NB : à la fin du premier jeu, Amaterasu, en pleine puissance, voyage jusqu'à Tamagahara (le pays des dieux) pour y combattre les méchants démons qui y sont et redonner sa gloire passée à ce lieu, elle est donc TRES loin de la terre.
Personnellement c'est cette question qui m'a fait faire les premiers pas dans le jeu. On se laisse guider puis peu à peu on oublie cette question pour d'autres.
C'est un peu triste mais Chibiterasu me semble être un bateau en papier qui se laisse emporter par les vagues des autres personnages. Fais-çi, fais-ça... Et il le fait.
Dans Okami, on te donne d'emblée un but, alors que dans Okamiden, tu dois juste te balader avec Kuni sur ton dos, et advienne que pourra.
On finis par ce prendre à l'histoire mais bon gré mal gré. Chibi étant un eternel bon samaritain qui aide toutes les personnes qu'il peut croiser.
Je regrette personnellement qu'on ne voit pas ce que fait Amaterasu. Le premier Okami laissait largement la porte ouverte à un deuxième volet qui se passerais sur Tamagahara et j'espère SINCEREMENT que Capcom fera cette suite et que Okamiden n'était qu'un divertissement en attendant.
En définitive, comparée à l'histoire pleine de rebondissements que l'on vivait dans le premier volet, on se laisse doucement porté dans Okamiden au fil des petites quêtes.
-> 5/10


Les personnages :
Chibiterasu est, comme tout petit chien blanc qui se respecte, ADORABLEMENT MIGNON !! Ce qui fait qu'on l'aime forcément.
Les partenaires, il y en aura plusieurs, chacun possédant leur talent :
Kuni par exemple peut vous aider à détruire de gros rochers pour ouvrir les routes, Nanami la sirène vous aidera à traverser des rivières, Kurow possède la capacité d'échapper à la loi de la pesanteur etc... je vais pas tous les lister, il y en a d'autres.
Ces acolytes vous aident en combat. Euh... oui enfin, sont censés vous aider. Parce que bon, la vérité c'est que pour 10 de vos coups portés à un ennemi, votre partenaire n'en fera qu'un.
La plupart de ces enfants (car oui ce sont tous des gosses) sont attachants et on se prendra vite au jeu "oh non, je voulais continuer avec untel... pourquoi je dois m'en séparer ? ;_; "
Bon, j'avoue, l'un d'eux, (Kurow) est une vraie tête à claques ! (mais je l'aime bien quand même)
Le reste des personnages, pour la plupart, a déjà été vu dans le premier volet et l'on retrouve certains avec grand plaisir (et d'autres moins).
Il existe cependant quelques nouvelles têtes fortes sympathiques.
Les monstres sont tous nouveaux, et c'est avec un grand plaisir (ou pas) qu'on cherche à découvrir le point faible de chacun, la manière de tuer l'autre etc... Car oui, les monstres lambdas ont leurs propres tactiques, et ça, j'aime !
Petite astuce ! Contre la nymphe d'eau, utilisez le vent... sinon vous mourrez, j'ai mis 3 combats à trouver...
->  9/10


Les musiques :
Dans le même style que le premier volet : traditionnelles Nippones.
Elle accompagne très bien le jeu, je leur reprocherais toutefois d'être un peu trop répétitives, on retrouve souvent les mêmes thèmes et (par exemple la musique de la situation où "la tension démoniaque est palpable, les héros sont en difficulté ohlala comment va-t-on s'en sortir" m'est parfaitement haïssable D:) on en vient parfois à vouloir qu'il n'y en ait pas...
Pour les musiques des lieux eux-même, sauf erreur de ma part, c'est les mêmes que dans le premier opus, tout comme les musiques des interventions divines, des dieux du pinceau ou encore de Issun.
Certaines sont très chouettes, mais d'autres gâchent un peu le plaisir du jeu.
-> 5/10




Le Support :
La DS... Oui pourquoi pas, une petite console fort commode...
Mais ohmondieu ! Le jeu me paraitrait presque en basse résolution. On voit tous les polygones des personnages, les mouvements sont raides (bien que les animations fluides, et à nouveau répétitives). Les décors sont pauvres, on regrette de ne pouvoir interagir avec tel ou tel matériaux :
"Oh une buche debout sur un rondin de bois, une tentation pour mon pinceau coupant *effectue le symbole mais rien ne se passe* FTW ???"
C'est certes pas la PS2, mais en comparaison à ce qui a pu déjà être fait, c'est plutôt moyen.
-> 5/10


Les Contrôles :
Okamiden (et Okami) mettent en avant une technique du héros qui se nomme "Le pinceau Céleste" (Celestial Brush).
Le héros peut stopper le temps et dessiner un symbole qui, selon sa forme et la cible visée, effectuera une action différente : un rond dans le ciel fera apparaitre un soleil radieux par exemple.
De ce point de vue le premier opus sur PS2 avait quelques lacunes (dessiner un rond, même avec le stick analogique demandait une certaine maîtrise). Sa publication sur Wii régla rapidement ce problème.
Avec la DS et son petit stylet, Okamiden ne pose aucun soucis, on dessine avec plaisir des petits ronds sur les arbres pour les faire fleurir (oui c'est très hippy tous ces soleils et fleurs...) MAIS : visez bien, Okamiden a tendance à être tatillon.
Le reste est très sommaire : sauts, attaques, esquives en combat...
Par contre... PAR CONTRE le flèches directionnelles m'ont fait HURLER !
Vous êtes obligés de déplacer Chibi selon leur axe haut, bas, droite et gauche, RIEN D'AUTRE ! Quand vous êtes sur un pont en diagonale vous spammer les deux touches tour à tour, c'est ridicule, long et chiant.
Lorsqu'il est sur un chemin unique qui tourne légèrement, Chibi est assez intelligent pour le suivre automatiquement, mais si vous avez le malheur de sortir de ce chemin pré-enregistré, Chibi est un vrai boulet qui avance pas à pas en angle droit.
-> 4/10


En conclusion : 6/10
Un jeu pas mal, pas mal de mauvais coté mais pour les amoureux du premier opus (je veux parler de l'histoire avant tout !) c'est une parenthèse tout à fait convenable.

15 juillet, 2012

Avengers, Batman, du super mâle et des super vilains !

Après avoir tout délaissé pour les révisions, les exams, les préparatifs de Japan Expo, les résultats d'exams, et la Japan Expo/ComicCon, il est temps de reprendre le clavier hein ^^'


Si vous avez grandi/vieilli pendant les années 90, vous n'avez pas pu passer à côté des séries animées de Batman, et peut-être aussi de X-Men Evolution, oui oui, avec les X-Men au lycée !
Trop logique de voir Wolverine vieux quand Grey et Cyclope ont tout juste l'âge de conduire O ,O
Mais je préférais Wolverine quand il ne courait pas après la rouquine finalement.

Bon, c'est bien évident hein, que quand je parle de la série Batman, je parle de celle-ci :


ET C'EST TOUT !

Bruce Timm ruuuuules !
And <3 Danny Elfman !

Hum...
Evidemment tout n'est pas à jeter hein, j'exagère un peu le truc.
La Justice League était plutôt pas mal.
D'ailleurs la Young Justice qui passe en ce moment sur la tely est sympa aussi, même si franchement ça me fait mal au cœur de voir Superboy renié totalement par Superman ^^'
Oh et il y a eu les Teen Titans entre temps ! Avec un générique ultra vitaminé \o/
(Chanté par un duo de japonaises si je ne me trompe pas ^^)



Bref, les comics en eux-mêmes, format papier, c'était pas hyper répandu chez nous.
Comme les mangas, fallait fouiller dans les sous-sols des libraires ;D
Mais on avait les dessins animés !
Et aussi les films <insérer ici les Batman réalisés par Tim Burton et seulement Tim Burton...>
Parce qu'après avoir traverser Gotham avec un bulldozer dans Batman Forever et Batman & Robin, il aura fallu plusieurs années avant de retrouver l'homme chauve-souris pendu à son grappin, poursuivant les vilains pas beaux sur grand écran.
J'avais réussi à les oublier, mais grâce au Joueur du Grenier, maître dans l'art du portage de chemises aux couleurs qui seraient fatales à un épileptique, on a eu la fabuleuse idée de vouloir le revoir... et franchement, j'aime bien George Clooney, mais pour le bien de tous, il aurait dû refuser le rôle, je le préfère dans les Tomates Tueuses 2 ! X)



Entre temps, Marvel avait choisi de sortir une bonne adaptation de X-Men, avant de se noyer dans les suites.
Mais aussi de Spider-man, ce qui a malheureusement achevé mon intérêt pour Marvel.
Tous les goûts sont dans la nature ^^' les films ont été appréciés par des tas de gens.
Mais je ne peux qu'ajouter ceci : "je ne veux pas que tu me pardonnes, je veux juste que tu comprennes..."



En grande fan de Christopher Reeve que j'étais étant toute pitite, j'ai définitivement penché du côté DC Comics.
Mais comme il n'y a que les *tutuuuut* qui ne changent pas d'avis, quand est sorti Iron Man, avec Robert Downey Jr... héhéhé...
En même temps, il n'y avait pas de comics papier dans mon bled hein u_u
Mais avec Iron Man, Marvel est parti sur une suite de projets vachement plus prometteurs, enfin des bons choix !
Je dis surtout ça par rapport à un film que peu de fan de Wolverine que j'ai pu croiser (voire même aucun en fait) ont aimé, un film sur le pourquoi du comment de Wolverine : le film dont on ne doit pas prononcer le titre... XD



Anyway, en parallèle à ça, du côté DC, on a pu avoir le plaisir de découvrir les réalisations de Nolan (Batman Begins & The Dark Knight), et aussi Green Lantern (qui n'est pas une super géniale adaptation, niveau scénar ça pêche franchement, mais c'est pas totalement à jeter, surtout avec Mark Strong dans la peau de Sinestro <3).

J'attends le prochain Batman avec impatience d'ailleurs > w<
Avec un Christian Bale bien bien, bieeeen charismatique.
Après Ra's Al'ghul joué par Liam Neeson, et l'inoubliable Joker de Heath Ledger cohabitant avec Double Face, cette fois-ci ce sera le tour de Bane et de Catwoman, ce qui devrait changer Anne Hathaway de ses rôles habituels ^^' et Joseph Gordon Levitt sera également présent au casting, il faut pas l'oublier !



Et du côté Marvel, à la suite du premier Iron Man, chaque Avenger a eu droit à son opus.
-> Captain America, the First Avenger incarné par Chris Evans, la Torche Humaine, cherchez l'erreur, mais restant néanmoins un bon acteur.
-> Thor =D (qui traverse un pitit arc-en-ciel pour venir sur Terre) réalisé par l'excellent Kenneth Branagh, oui oui vous l'avez déjà vu, c'est Gilderoy Lockhart de Harry Potter et la Chambre des Secrets, le seul et l'unique ! \o/
Il joue également Wallander dans la série de la BBC du même nom, adaptation d'une série de romans policiers à succès.
-> Et enfin : Avengers !
Qui est donc le rassemblement de tout ce joli petit monde, mené par Nick Fury (et Robin Scherbatsky XD) : IronMÂÂÂLE, Hulk, Thor, Captain America, Black Widow, Hawkeye et Loki !
Comment ça Loki c'est le méchant ?
Ouaiiiis okay, mais on lui pardonne XD


Bref, je vais pas m'étaler sur ma grande admiration pour Tom Hiddleston depuis son apparition dans Thor, dans le rôle de Loki ^^'
Mais si vous avez l'occasion de voir Minuit à Paris (Midnight in Paris de Woody Allen) vous pourrez le voir avec ses presque vrais cheveux blond vénitien !
Ou bien dans Cheval de Guerre (War Horse de Steven Spielberg), avec Benedict Cumberbatch avec ses vrais cheveux à lui aussi, tout se recoupe vous avez vu >_> !
Et il est également présent au casting de Wallander, la série BBC dont je parlais juste avant (qui est du même format que Sherlock, 3 épisodes de 90 minutes par saison) et là il est blond frisé =D
Il change de cheveux à chaque rôle ou presque, mais au moins on a plus le droit de le confondre avec Gad Elmaleh...
Si si certains y ont cru vu qu'ils sont tous les deux présents dans Minuit à Paris, véridique chuis tombée sur une photo de Gad avec écrit en dessous "Tom Hiddleston in Woody Allen's new film" euh... oui, mais non XD


Enfin bref...
Grâce à lui je ne déteste plus l'arrête de mon nez !
Bon c'est aussi grâce à mes hipster-lunettes qui la cachent en fait ^^'
Ça fait un mois que je les ai, et ça change la vie vue !
Eh oui, passer trop de temps sur un pc à bosser (ou à glandouiller), c'est mauvais pour les yeux les enfants.
Allez donc faire un tour dehors, il fait beau et y'a du soleil aujourd'hui !
Ou allez voir The Amazing Spider-man ! ;D

23 avril, 2012

Entre Chien Et Loup

Vous connaissez sans doute déjà cette expression : entre chien et loup (ce qui fait référence à l'aube ou au crépuscule, lorsqu'il fait trop sombre pour que nous puissions faire la différence entre un chien et un loup).
Mais vous ne connaissez peut-être pas encore la BD portant le même nom, il va falloir y remédier !

Morgil, dessinatrice lyonnaise que nombreux ont pu croiser dans les couloirs et stands de conventions comme la Japan Touch, Polymanga ou encore Japan Expo, et Florence Torta, scénariste et coloriste ont joint leurs jolies mimines et sont aujourd'hui auteures de "Entre Chien et Loup".
Une BD éditée chez Tonkam mais en format BD, tout en couleur, avec tout plein de beaux garçons héhéhé ;D

Quelques liens :

Florence Torta
Morgil
Page Facebook "Entre Chien Et Loup"


Sa sortie est prévue pour le 25 avril 2012, et oui mercredi, tout juste !




Il y sera question de démons, d'humains, de vampires et de combats sans merci ! *insérer ici musique épique*
A noter aussi qu'en raison de sa forte concentration en testostérone, ce premier tome présage un grand potentiel yaoi qui fera chavirer le coeur des connaisseuses huhuhu X)


Pour la ptite histoire, nos deux auteures seront également présentes à la Japan Expo de cette année, et vous pourrez nous croiser, deux amies et moi, cosplayées en personnages de "Entre Chien et Loup" sur leur stand ^___^

19 avril, 2012

One night with my ukulele

Tout récemment, enfin depuis bientôt un an, je me suis mise au ukulele.
La difficulté c'est pas de se souvenir des accords, mais de ne pas y mettre des accords de guitare à la place XD
Ce n'est pas les seuls instruments que j'ai eu entre les pattes, dans la famille on est tous plus ou moins attirés par la musique.


Au final, à part du rap, on écoute de tout à la maison, chacun son style.
Et c'est par ma frangine, de la génération jean déchiré et qui écoutait The Police, Nirvana et No Doubt, que je me suis intéressée à tout ce qui était plutôt pop rock en découvrant The Offspring. D'ailleurs je pense toujours à la vieille émission de clips musicaux qui passait après les dessins animés de la fin d'après-midi sur la TSR*, j'écoutais déjà Apocalyptica à cette époque XD
J'ai eu des sortes de périodes : le métal, le ska (quand je trouvais que se pourrir les cheveux avec des dreads c'était cool) et le emo punk aussi. On se cherche toujours un peu au lycée ^^'

Au final, j'écoute encore un peu de emo (à petite dose, je suis nostalgique, quand les emo ne portaient pas encore de slim =_=), tout ce qui peut tourner autour du rock donc, ce qui ne rentre pas dans le moule, de vieux groupes, de l'électro, du punk, de la pop, de la jmusic, beaucoup des musiques de films et jeux vidéo, etc...

En voilà donc quelques exemples, ça pourrait vous plaire.

MixTape 1 :
The Offspring - Why Don't You Get A Job ?
Blink 182 - All The Small Things
Bloodhound Gang - Along Comes Mary
Muse - Time Is Running Out
My Chemical Romance - I'm Not Okay
Lifehouse - Halfway Gone
Kate Nash - Mouthwash
The Who - Baba O'Riley
Bruno Mars - Marry You
Maroon 5 ft Christina Aguilera - Moves Like Jagger
Gotye - In Your Light, CD qu'on m'a offert tout récemment =3


Et un petit supplément BO de Dr Who :
BBC National Orchestra - All The Strange, Strange Creatures
Et de Rayman Origins que je m'amuse à faire au ukulele (puisque c'est de ça que je parlais au départ XD) :
Christophe Héral, Rayman Origins Soundtrack - Lum King


Et vous, qu'écoutez vous ;D ?


*TSR1 & TSR2 : les chaînes principales suisses (genre TF1 ou FR2)

05 mars, 2012

Cela semble élémentaire mon cher...

Avant toute chose, ce sujet ne contient aucun spoiler, donc pas de panique !

Nombreux sont les fans inconditionnels de Hayao Miyazaki, un grand maître dans le monde du film d'animation, mais la grande majorité le connait depuis Princesse Mononoke ou Le Voyage de Chihiro.
Née en 89, j'ai eu droit au Club Dorothée juste avant la disparition du programme, les Minikeums etc... j'ai eu la chance de voir et revoir des épisodes de Lady Oscar, Sailor Moon, DBZ, Rémi sans famille (si on voit une chance dans le cas de ce dernier) et beaucoup d'autres. Parmi ces séries, si vous êtes à cheval entre 2 générations niveau culture du dessin animé comme je considère l'avoir été, il y avait : Sherlock Holmes !
Un Sherlock anthropomorphe... (pourquoi pas ? why not ?) après les Mousquetaires, le plus grand des détectives s'est alors transformé en chien. Une série possédant toutes les petites touches typiques et communes à tout ce que peu créer Miyazaki : de vrais moustachus, des avions et toutes sortent de véhicules fous, des courses poursuites improbables et les persos qui nagent dans le vide plutôt que de venir s'écraser au sol.
Avant d'être une fan de Miyazaki (c'pas très original je sais), j'étais fan de Sherlock Holmes, son Sherlock Holmes, mais tout ceux qui ont pu le précéder ou le suivre.
[En parlant de vieux dessins animés, et étant fan de jeux vidéo, je vous conseille cette vidéo -> Hors Sujet du Grenier - Dessins Animés faite par le Joueur du Grenier. Et bien entendu, toutes ces autres vidéos sont à voir également]
Plutôt que de vous mettre une bête image, voici le générique de la série :




Il y a eu des téléfilms par milliers, les aventures du jeune Sherlock Holmes, etc...
Et un jour Guy Ritchie, M. "je-réalise-des-trucs-bien-perchés", a pondu, après le délire Rock'N'Rolla, sa version à lui du Sherlock, avec des monuments tels que Robert Downey Jr, Jude Law et Mark Strong.
Alors Jude Law, le pauvre c'était vraiment ma came comme on dit... à côté des deux autres, que je trouve particulièrement géniaux (surtout Downey Jr > w<) j'avais un peu peur que Watson soit en dessous de ce que j'attendais. Ben, il avait sa place finalement, j'ai été agréablement surprise en fait.
V'là alors un bon duo de beaux gentlemen ! =D
En passant, la bande originale est signée Hans Zimmer, ze Master Hans Zimmer (ayant aussi fait la BO du dernier Batman : The Dark Knight et de Inception), elle est juste splendide.




Et plus récemment, on a pu remarquer un autre couple de jolis garçons (oui oui oui... j'ai bien dit : un couple *troll face*) .
La BBC nous sort rarement des trucs pourris quand même (pour ne pas dire jamais), et après avoir adoré le boulot de Steven Moffat sur certains épisodes de Dr Who (il a aussi été co-scénariste sur Tintin), voilà que je découvre que la chaîne lui propose de bosser sur un autre projet : Sherlock.
Une série qui ne devait être faite que sur une seule et unique saison, constituée de 3 épisodes durant chacun 1h30 à peu près, un sacré format en somme. Suite à son gigantesque succès, elle a eu droit à une seconde saison de 3 épisodes également, diffusés en ce début d'année au Royaume-Uni. Ces épisodes sont basés sur les livres originaux de Sir Arthur Conan Doyle, comme A Study in Scarlet (qui devient "Study in Pink" dans la série), mais se déroulant dans le Londres d'aujourd'hui, au 21ème siècle quoi !
Selon le site de la IMDB*, une saison 3 serait en cours, mais on est pas prêts de la voir, il nous a fallu attendre 1 an avant cette saison 2... (qui sera d'ailleurs diffusé sur France4)
Pour ce qui est de la BO, elle est vraiment chouette et reste très en accord avec ce qu'a fait Hans Zimmer sur les films (même s'ils n'ont rien à voir).

Dans le rôle de Sherlock, on nous propose donc Benedict Cumberbatch. Un modèle de charisme, que vous pouvez voir dans La Taupe, film sorti ces dernières semaines et ayant reçu nominations et prix (mais un peu éclypsé par le phénomène The Artist) avec Gary Oldman, Colin Firth et Mark Strong.



Et dans le rôle de Watson, Martin Freeman, que vous avez pu remarquer, de façon très euh... particulière on va dire, si vous avez vu Love Actually X)
(mais aussi dans H2G2, ou dans Hut Fuzz et Shaun of the Dead, avec le duo colossal Simon Pegg/Nick Frost)
Prochainement, on pourra le voir dans le rôle d'un célèbre possesseur de l'Anneau dans le plus que très attendu Bilbo le Hobbit !
A noté aussi que Benedict prendra quant à lui la voix de Sauron, c'pas le fruit de hasard... et il serait également présent dans la suite du dernier Star Trek.



Bref, pour conclure je dirais que si vous n'avez pas vu tous les films de Miyazaki (et la série de Sherlock Holmes qu'il a réalisé), courez les voir !
Si vous n'avez vu aucun des films que j'ai pu citer, courez les voir aussi !
Sauf Bilbo, l'est pas sorti encore hein... (merci Captain Obvious...)
Et si jamais, en grand fan de Sherlock Holmes que vous pourriez être, et si par crainte vous hésitiez encore à regarder Sherlock, bougez vous et regardez cette série ! (en VO si possible)
Mais après tout, c'est vous qui voyez ;D




*IMDB ou Internet Movie Database : il s'agit d'un site rassemblant toutes les filmographies qu'il est possible de répertorier. Des réalisateurs aux acteurs en passant par les monteurs et les scénaristes, on peut y trouver l'historique des carrières de chacun d'entre eux.

02 janvier, 2012

Back to the Origins

Hello la compagnie !

Les touches de mon clavier et moi-même nous rassemblons pour vous souhaiter une bonne et heureuse année \o/ !
Que les petits poneys veillent sur vous, et que le bonheur et la santé inondent votre quotidien \o/ !

En attendant, j'espère que le père nowel vous a gâté.
Et avec un peu de chance, il aura déposé sous votre sapin (synthétique, en papier ou en vrai peau de sapin) un jeu vidéo, disons... à tout hasard... Rayman Origins =D
Si c'est le cas, vous avez donc entre les mains un jeu tout simplement grandiose !


Aujourd'hui je vais donc vous causer de ce jeu découvert en cette fin d'année 2011.
Il n'a malheureusement pas fait l'objet d'une promotion aussi grande que ce qu'on a pu voir pour le dernier Assassin's Creed, et ne connaît sans doute pas le succès qu'il mérite pourtant.
Je n'ai pas de chiffres en tête... mais plutôt les musiques composée par Christophe Héral.
Après le vide laissé dans mon petit cœur par Beyond Good & Evil, et dont le deuxième volet est trèèèèès attendu, allumer le jeu est entendre cette BO, c'est juste incomparable TwT


Bon c'est ma première critique d'un jeu vidéo, ça va déjà être un pavé alors je vais essayer de ne pas trop aller dans les détails non plus ^^'

Pour ce qui est de la musique donc... rien à redire, les différentes ambiances selon les mondes sont superbes, et les thèmes Mariachi à la Dexter chanté par des Chipmunks sont très très chouettes XD
Et je suis particulièrement fan du morceau "Whistle Glouglou", que l'on découvre dans le monde aquatique composée d'un simple sifflement (comme le titre l'indique) accompagné par un air au ukulele.
Comme j'ai craqué en voyant la boîte chez la "Fennec", on peut remarquer le pitit coffret collector dans mon salon.
Il coûtait au même prix qu'un Sonic Generations édition normale, ce qui est raisonnable pour un collector.
Bref, dans ce coffret, il y a donc la BO, un petit CD comptant 36 petits trésors de compositions.


Dans ce coffret il y a aussi un petit artbook.
Pas absolument extraordinaire mais sympatique quand même.
Ce qui fait une bonne transition pour parler du graphisme de ce jeu ^^
Pour une grande fan des premiers jeux Sonic, sur Mégadrive, la plateforme 2D c'est la vie !
Les graphismes de ce Rayman sont tout simplement splendides...
Avec le temps pourri qu'on se paie entre l'automne pluvieux et l'hiver sans neige où il fait nuit à 17h, les couleurs vives et ensoleillées nous apporte notre nécessaire de vitamine accompagnant les UV d'une après-midi d'été, mais pas trop chaude quand même.
Les décors sont magnifiques et on ne se tape pas d'épilepsie avec des décors qui se confondent aux différents plans.
On est plongés à fond dans cet univers, y'a pas un oubli, pas un carré de blanc ou un pixel qui ne soit pas utile.
Bon par contre, il vaut mieux éviter les tout pitits perso turquoise au milieu de la forêt tropicale, parce que dès que l'on est en multijoueur, c'est quasi impossible de s'y retrouver ^^'



Un petit intermède pour parler maintenant de l'histoire, rien de bien compliqué.
C'est un petit scénar qui ne se prend pas la tête.
Rayman et ses potes se prélassent et grignotent.
En mode Disney, ils font donc chacun un peu de musique en ronflant, mangeant etc... un vrai orchestre.
Le bruit dérange la mégère du monde du dessous et décrète que c'en est trop, c'est plus possible !
Il est temps de sévir et elle décide alors d'envoyer des milliers de bestioles malfaisantes sur le monde !
Dans leur périple, les joueurs devront libérer des pin up volantes, oui ce sont des fées, dans chacun des mondes qu'il traverseront.
Niveau charadesign, elles sont superbes, et je n'en dirais pas plus sur elles pour pas spoiler =P


Le graphisme est réellement au service du gameplay ici, ce qui rend ce jeu particulièrement riche et dynamique.
"Où sont-ils allés chercher tout ça ? Pfouah mais comment ? T'as vu ça ? Mais d'où ?" c'est ce qu'on peut entendre dans notre salon quand les copains viennent jouer, entre deux fou rire.
Lorsqu'on joue seul, c'est moins fun mais très loin d'être sans intérêt.
Pour un jeu plateforme, on ressent bien la vitesse (encore un truc pour plaire aux fans de Sonic comme moi) et ça reste dur, on meurt rapidement, et tant mieux, ce serait trop facile sinon XD
On a droit à un cœur, si on le perd et qu'on est touché : t'as mouru ! et on reprend au dernier check point.
A plusieurs, lorsqu'on meurt on se transforme en grenouille qui voulait se prendre pour un bœuf (en bulle en fait) et il faut rejoindre un coéquipier pour qu'il nous libère (un peu comme dans le dernier Super Mario Bros sur Wii).
Mais contrairement à Mario justement, pas de colision ! On ne se pousse pas les uns les autres, mais rien n'empêche les accidents, puisque l'on peut se coller des baffes et jeter ses coéquipiers dans le vide à tour de bras : "Ah ben merci ! Je t'en prie, c'est gratuit !" =D
Rayman et Globox s'envoie donc des tartes bien joyeusement, volontairement ou non.
Certains profitent même du temps de chargement, où l'on patiente dans un décor tout en silhouette et très chouette, pour distribuer leur ration de patates... *regarde sa colocataire de travers* 


Nous avons donc testé le jeu sur XBox 360, mais il est également sur PS3 et Wii.
C'est rare que je juge un jeu comme indispensable, mais ce come back de Rayman dans la lignée du premier opus est un véritable petit bijou.
Bref tout ça pour dire que ce jeu est rempli de trésors, plein d’ingéniosité et d'humour léger, c'est vraiment un très grand jeu, par un très grand personnage qu'est Michel Ancel.

A la prochaine \o/

Ouu lali la glouglou...  Ouu lali la glouglou...  Ouuu lali la glouglouglouuuu...